La faible cadence du changement réglementaire met-elle le secteur de l’assurance en péril?
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SDans son allocution lors de l’événement Fast Forward organisé par Gore Mutual à Toronto le jeudi 14 juin, Catherine Smola, présidente et chef de la direction du CSIO, a cité un sondage mené par le Bureau d’assurance du Canada (BAC) en avril. Selon ledit sondage, près de six Canadiens sur dix (soit 58 % des 1 200 personnes interviewées) parmi les personnes interrogées qui souscrivent une assurance automobile préféreraient recevoir leurs documents d’assurance en ligne ou par voie électronique s’ils en avaient le choix (un pourcentage qui passe à 71 % chez les milléniaux).
« Il est extrêmement important pour les organismes de réglementation de tenir compte du fait que les attentes des consommateurs ont changé. Les organismes de réglementation ont de la difficulté à reconnaître que les consommateurs ont évolué et qu’un refus d’emboîter le pas pourrait mettre notre secteur en péril. » - Catherine Smola
Les consommateurs ne sont pas au fait des obstacles sur le plan réglementaire et pourraient croire que cette inertie découle de l’incapacité du secteur de mettre au point la technologie nécessaire. « Nous disposons de la technologie, mais dans certains cas, nous ne sommes pas en mesure de l’utiliser, » ajoute Mme Smola.
Jusqu’à maintenant, la Nouvelle-Écosse est la seule province à autoriser la preuve électronique d’assurance automobile. Lundi dernier, un représentant de la Commission des services financiers de l’Ontario a mentionné au Canadian Underwriter que « pour le moment, aucun échéancier précis n’a été fixé pour l’approbation de la preuve électronique d’assurance en Ontario. »